segunda-feira, 23 de janeiro de 2012

Sobre o princípio da intervenção mínima

A seguinte tese de mestrado está disponível online com acesso livre:

Ludovic Roudet, L'Intervention Minimale en Conservation-restauration des Biens Culturels: Exploration d'’une Notion, Paris, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, 2007.

Está aqui.

Resumo:

La formulation de la notion d’intervention minimale est récente : son apparition tardive dans les codes de déontologie professionnelle ne remonte qu’aux années 1980. Mais au cours de la lente maturation de cette notion, de grands esprits européens — architectes, artistes, historiens ou scientifiques — et certains domaines de la conservation-restauration vont faire figure de guide, et ouvrir la voie à un autre mode de pensée : l’acceptation de certaines incomplétudes au nom de la sauvegarde d’autres valeurs portées par l’objet. Si la science joue un rôle croissant dans la compréhension de la structure des oeuvres, elle apporte également une désillusion majeure : le constat qu’à l’échelle de la matière, toute intervention provoque un bouleversement irréversible. Sauf à n’envisager que l’aspect matériel d’un bien culturel, l’intervention minimale ne peut adopter une position fixe ; divers exemples illustrent son déplacement en fonction de son ontologie : statut, usage, origine culturelle ou intention du créateur. Dès que l’on s’éloigne d’une conception classique et occidentale du bien culturel, notre déontologie se trouve déstabilisée : appliquée à une culture différente ou confrontée à l’art contemporain, elle ne fonctionne plus. La seule possibilité de conciliation semble résider dans le changement de statut.  L’intervention minimale est aujourd’hui fréquemment invoquée en conservation restauration des supports toile en peinture de chevalet. Différents cas exemplifient les variations possibles d’un minimum requis en fonction du contexte de chaque oeuvre.

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